Les identitaires toulousains ou la tentation du hooliganisme

Le samedi 9 février 2019, durant la manif hebdomadaire des gilets jaunes, le cortège anticapitaliste (composé en bonne partie de militants du NPA et d’Ocml-VP) a été attaqué par un groupe de gens se présentant comme des gilets jaunes voulant « chasser les casseurs ». En réalité, derrière cette opération de communication / agression, couverte par le média d’extrême-droite « Infos Toulouse », se cache (très mal d’ailleurs) une bonne partie de l’extrême-droite toulousaine. Le groupe de fascistes qui a attaqué le cortège gilets jaunes était au nombre de 34 personnes. Portrait :

 

LES IDENTITAIRES TOULOUSAINS  : il était une fois dans l’ouest

Les identitaires ont connu sur Toulouse des heures plus glorieuses, nos anciens articles les avaient épinglé à l’époque de leur local allée de barcelone. Aujourd’hui ils en sont réduits, suite à la perte de leur page facebook (supprimée par la plateforme suite au signalement de nombreux internautes), et au rapprochement avec l’équipe de hooligans « lagaf crew / toulouse offenders », à abandonner les actions symboliques pour faire le coup de poing dans les manifs.

Étaient présents par exemple :

 

Aymeric Courtet : étudiant en histoire à l’Institut Catholique de Toulouse et responsable de la section toulousaine de Génération Identitaire

Adrien Dominguez : ancien responsable de la section toulousaine et membre de Génération Identitaire

Enguerrand Pacotte : facilement reconnaisable avec sa veste bleue, il est le fils de Christophe Pacotte ancien responsable du bloc identitaire aquitaine. (cerclé de rouge et assis sur le portail sur la photo de droite avec les autres membres de génération identitaire)

 

 

Ou avec ses camarades lors d’une dédicace de Marsault et Papacito (encore sa veste bleue)

Les jumeaux, Karl et Franck Dunas : membres de Génération Identitaire Toulouse

De gauche à droite : Franck ou Karl Dunas (mais qui est qui ?)

Corentin Merdy : membre de Génération Identitaire Toulouse

 

 

Guillaume Castelli : militant de Génération Identitaire Toulouse et ingénieur en stage chez Thalès

Guillaume Castelli, à droite sur la photo bouche ouverte

Guillaume Castelli à gauche sur la photo

 

 

À gauche sur la photo Guillaume Castelli, à droite Enguerrand Pacotte.

 

LES IDENTITAIRES LORS DE L’AGRESSION AVANT ET PENDANT

Avec la capuche bordeaux : Corentin Merdy. Avec la capuche noire, à l’extrême-droite, Adrien Dominguez (qui n’avait pas encore pris soin de se masquer).

 

De gauche à droite : Clément Dévic, Enguerrand Pacotte, Adrien Dominguez, Corentin Merdy (capuche bordeaux et sans lunettes cette fois, serait-il venu pour se battre?), Aymeric Courtet, Lorenzo Dévic

 

De gauche à droite : Corentin Merdy, Aymeric Courtet (en train de faire la victime), Lorenzo Devic (casquette noire), Franck ou Karl Dunas

 

Photos des Identitaires présents :

De gauche à droite : Matthieu Lucas (sans cercle), Corentin Merdy, Aymeric Courtet, Enguerrand Pacotte (juste à droite de Aymeric, sans cercle) Franck ou Karl Dunas, Adrien Dominguez, Karl ou Franck Dunas

 

LE LAGAF CREW : des hooligans d’extrême-droite au pays du rugby

Le « Lagaf Crew » est un petit crew (équipe) de hooligans toulousains, des indéps, non affiliés à un club de supporters. Même s’ils sont proches du groupe de hooligans d’extrême-droite « Camside Tolosa » (CST). Le Lagaf Crew est encore émergent et peine à acquérir une street credibility, que ce soit dans le milieu du stade ou simplement dans la rue. Autant dire que l’occasion en or s’est présenté à eux avec cette chasse aux anticapitalistes. En effet, le Lagaf Crew s’acoquine pas mal ces derniers temps avec les membres de Génération Identitaire Toulouse.

Clément Dévic : membre du Lagaf Crew, frère de Lorenzo

 

Lorenzo Dévic : membre du Lagaf Crew, frère de Clément

Lorenzo et Clément Dévic avec leurs compagnes. (Lorenzo est à gauche sur la photo)

 

Lorenzo Devic à gauche sur la photo, Clément Devic à droite

 

 

Le Lagaf Crew en train de poser (Clément est à gauche, Lorenzo à droite).

Lorenzo et Clément avant l’agression

Et pendant :

Clément devic qui arme son coup de pied (léger manque de technique cependant)

 

Clément Devic tout à gauche et Lorenzo avec sa casquette en train de frapper un homme seul avec leurs amis.

 

Quelques agresseurs notoires :

Frédéric Cantiani : cadre de l’OSRE (Organisation Socialiste et Révolutionnaire Européenne) organisation nationaliste révolutionnaire (tentant de mélanger un anticapitalisme de façade et un fascisme lui bien réel)

 

À gauche, en train de faire le salut hitlérien, « Tancrede Tolosa »

Tancrede Tolosa sans crampe au bras et un peu plus souriant

 

 

 

Mathieu Lucas : proche de génération identitaire

Mathieu Lucas, en train de filmer à l’aide de sa GoPro

 

 

Mathieu Lucas

 

 

petite photo de groupe : On reconnaît facilement Enguerrand Pacotte en bleu, les frères Dunas                                                                 et Mathieu Lucas (qui vérifie si sa Gopro filme bien)

 

Un autre agresseur ami de Clément Devic en quatrième place lors de l’attaque

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une photo du courage des fascistes

L’individu cagoulé tête de mort (ci dessus) ici en deuxième en partant de la gauche

 

 

Quelques photos supplémentaires :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une photo de la fuite des fascistes sous les cris de la foule qui scande Tolosa Antifa (vous avez perdu votre drapeau au fait)

 

 

Si on récapitule, on a un groupe de 34 militants d’extrême-droite qui attaque un cortège gilets jaunes. Ce groupe agresseur est composé de :

  • la quasi-totalité des membres de Génération Identitaire Toulouse
  • 1 ou plusieurs membres de l’OSRE
  • le Lagaf Crew et d’autres hooligans d’extrême-droite

 

Génération Identitaire ne perd jamais une occasion de jouer les supplétifs des keufs (en plus de leur servir l’appéritif à Lille). Quand ce n’est pas pour harceler les navires de sauvetage en Méditerrannée, ils traquent les réfugiés qui tentent la traversée des cols alpins en plein hiver. Ils semblent aujourd’hui avoir pris une confiance bien trop importante en se permettant d’attaquer, comme leur collègues des Zouaves à Paris, ou des Identitaires à Lyon, les cortèges des gilets jaunes et les militant.e.s anticapitalistes.